En tout cas, constater mes progrès m’encourage à persévérer et je pense m’inscrire dans une école de musique dès septembre.
Je pense aussi prendre des cours de natation. Si je veux parvenir à mes fins, mes objectifs, il faut que je sache bien nager. Et puis de toute façon cela me sera toujours profitable.
Je pense que le sport régulier permet d’avoir un équilibre mental. Je me souviens toujours de ma période frugivore. J’avais vraiment la pêche et je pense que c’est parce que j’allais courir plusieurs fois par semaine très tôt le matin.
Soignez votre âme et ne délaissez pas votre corps.
Soignez le corps, prenez soin de votre âme.
Love,
Elle.
J’angoissais à cause du boulot, je pensais avoir fait une erreur quand je faisais les comptes d’une commande. J’y ai pensé tout le week-end, à cette potentielle erreur, qui en réalité n’existait même pas.
Et puis je n’avais plus le moral parce que ma meilleure amie m’a dit une fois de plus que j’avais le visage gras ( c’est-à-dire que j’ai grossi) sur ma photo de profil whatsapp.
Enfin, j’avais l’impression que Patrick ne m’écoutait plus quand je lui parlais. Et moi j’avais besoin d’une écoute. "J’ai besoin de parler", comme dirait Ginette : "être seule c’est se taire de peur de l’ennuyer". La solitude me pesait donc. Mes problèmes avec mon frère, toujours ses mêmes problèmes, me revenait aussi sans cesse. La crainte de l’avenir m’angoissait aussi. Car mon copain et moi envisageons de partir ensemble en France métropolitaine l’année prochaine mais pour y arriver il nous faut travailler dur et moi ça m’a fait peur. Ça m’a fait peur d’imaginer qu’on se verrait moins qu’avant. J’ai imaginé que ce serait comme avec Snoopie et qu’on finirait par rompre à cause de la distance.
Mais j’ai oublié un point important.
Patrick n’est pas Snoopie.
Patrick fait beaucoup d’efforts pour que je me sente en sécurité avec lui, il veut même partir avec moi, ça prouve son sérieux.
Et puis j’aime Patrick.
Rien n’est plus beau que ce que je ressens pour lui.
Être positif ce n’est pas renier tout sentiment négatif.
C’est être conscient que ces émotions en question sont temporaires.
Et toujours garder à l’esprit que ce qui est fait est fait. Ce qui est à venir est à venir.
Votre réaction face au présent, elle, elle est entre vos mains.
Au fil du temps j’ai compris que me mettre à la place de l’autre en me disant " si j’étais lui", ce n’était pas un acte de compassion. Car penser ainsi peut nous pousser à la haine. Or la haine va à l’encontre de mes principes.
Se dire si "j’étais lui" c’est plus tard vouloir que l’autre se mette à notre place et qu’il comprenne notre peine. Le risque étant que la personne ne nous comprenne pas. La compassion ne consiste pas à ressentir personnellement les émotions de l’autre, c’est être touché par les émotions que nous projette l’autre.
Par exempe être triste parce qu'"à la place de la personne on serait triste dans la même situation" c’est de l’égocentrisme. La vraie compassion se trouve dans la bienveillance, c’est-à-dire vouloir le bien de l’autre dans ce cas précis vouloir qu’il aille mieux.
Il est fastidieux et dangereux d’essayer de comprendre l’autre en "se mettant à sa place" / en se disant "si j’étais lui" car on finit vite par être confronté au mur infranchissable de l’altérité. Par exemple, on ne peut pas concevoir pourquoi un pédophile viol un enfant. On peut cerner les raisons pathologiques de son geste ( une enfance difficile etc) mais ni vous ni un psychiatre se dira "c’est vrai que si j’étais à sa place j’aurais violé cet enfant". On ne pourra jamais comprendre les abominables génocides causés par Hitler…
C’est un peu plus clair dans une relation amoureuse, même amicale. On a tendance à vouloir que l’autre se mette à notre place sans vouloir réellement le comprendre lui. On veut que l’autre prenne parti pour nous sans que nous même fassions des efforts pour lui. Se mettre à la place de l’autre est inutile. Je pense que si on privilégie l’altérité d’autrui, on souffrira moins que si on cherche sans cesse à nous établir des similitudes. On réduit de cette manière les déceptions. On peut se mettre d’accord sur le fait que chaque individu est faillible, qu’il commet donc des fautes.
Aimer quelqu’un c’est l’accepter dans sa globalité. Ce n’est pas la comprendre sous tous les angles et c’est accepter qu’il n’agisse pas dans notre sens. Je pense que pour comprendre l’autre il faut s’écarter de son égo, de cette manie qu’on a à tout rapporter à soi. Il faut apprendre à connaître l’autre dans sa globalité en ayant toujours conscience qu’il aura ses parts d’ombre.
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Je me suis rendue compte dans mon couple je voulais constamment que l’autre comprenne ma souffrance, qu’il prenne parti pour elle. Or en étant aussi catégorique, je ne me rendais pas compte de l’impact négatif que j’avais sur mon copain. Il est bon parfois de se confier mais il n’est pas acceptable de blâmer les autres car ils ne comprennent pas à quel point on souffre.
De plus, sans vouloir vraiment hiérarchiser la souffrance, je crois que beaucoup ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont. C’est peut-être cliché de dire ça mais quand vous avez un toit, à manger et une famille de quoi pouvez-vous vous plaindre ? Pourquoi dans notre société les gens ont-ils l’air si malheureux ? Parfois à force d’ennui on se met à souffrir inutilement. En ce moment je suis en vacance et je m’ennuie énormément. Pourtant je pourrais faire plein de choses mais je n’en ai pas l’envie. Je me mets alors dans des réflexions existentialistes à me demander ce que je vais faire de ma vie, pour quelles raisons je vis sur Terre, la vie ne mérite pas d’être vécue et blablabla… Pourquoi ? Crise d’une ado qui a peur d’entrer dans le monde du travail et fainéantise je suppose. :)
Il y a des gens qui vivent des choses difficiles : harcèlement, viol, abus, pauvreté… Quand d’autres comme moi vivent toujours chez leurs parents et sont loin de ces préoccupations. Soyons heureux de vivre ! Parce que ceux qui ont vécu des choses aussi difficiles savent mieux que nous qu’il faut sourire à la vie et avancer !
Il y a également l’émergence des suicidaires, des personnes qui postent des statuts pour dire qu’ils souhaitent en finir avec la vie...
Sans méchanceté et pour l’avoir fait ( à moitié), je trouve ce genre d’attitude pathétique. Car en ayant ce comportement on croit qu’en captant l’attention des autres on obtiendra leur amour mais en réalité on ne fait que générer de l’inquiétude, de la pitié et de la tristesse.
Beaucoup de gens souffrent. Nous faisons même souffrir ceux que nous aimons sans nous en rendre compte. Essayons en premier temps de ne pas leur faire de mal. Sortons quelques minutes de ce MOI, MOI, MOI et apportons-leur une écoute, de l’attention et de l’affection. Car c’est en apaisant leur souffrance et en les rendant heureux que nous nous ferons nous-même du bien. Il suffit d’un petit geste, d’un mot, pour sortir de la négativité et partager des pensées positives… En faisant cela nous participons à la transmission d’un peu de joie dans ce monde. Un monde qui en manque cruellement.
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